Historique :
Petite église rurale, placée sous le vocable de Saint- Aubin (influence de Saint- Aubin d’Angers) . Les recherches tendent à démontrer que la construction a pu commencer au XIème siècle par la construction de la nef avec voûte en bois. L’édification principale s’est faite du XIIIème au XVème siècle avec la voûte ogivale et le chœur. Quelques améliorations ont eu lieu au XVIIIème.
Elle présente des caractères communs à beaucoup d’églises rurales du Bas-Poitou : voûtes sur croisées d’ogives bombées, chevet plat à grandes baies, comme à la cathédrale de Luçon, ou aux églises de Réaumur, Benet , Cheffois, Puybelliard … influencées par le gothique angevin.
L’église et surtout le presbytère, ont souffert de la Révolution. Des vestiges de ce dernier ont été réemployés dans l’église, notamment une pierre épigraphe mentionnant le nom de ‘’ RIDIER, Curé ‘’ en 1787.
La flèche initiale a été détruite par l’orage vers 1830 et remplacée par la toiture que nous lui connaissons maintenant. Sa situation sur une hauteur toute relative (48 m) a permis à l’armée allemande d’installer un observatoire lors de la guerre 39-45 pour la surveillance de la côte jusqu’à la Rochelle.
Description sommaire :
Eglise de plan cruciforme, à transept peu saillant et chevet plat. Chœur de 2 travées voûté sur croisées d’ogives angevines avec liernes. A la clé de voûte de la 2ème travée, on distingue un aigle bicéphale sur un écu. La croisée du transept dont la voûte a perdu ses ogives, supporte un clocher octogonal. La nef a perdu sa voûte remplacée par un plafond en plancher. L’intérieur est éclairé par de rares fenêtres à meneaux tréflés et par la baie du chœur à remplage flamboyant. Les murs sont contrebutés par de puissants contreforts. Une pierre encastrée dans un contrefort au Sud est armée d’un puissant entre-lac, (peut-être symbole de l’éternité …).
Inscrite à l’inventaire du patrimoine, elle possède à l’intérieur 3 beaux autels en marbre dont les retables sont classés ‘’ Monuments Historiques ‘’
(Synthèse établie par D. Gauvreau à partir du rapport de l’évêché de Luçon rédigé par Mgr Gallot le 6 août 1852, et de divers documents archivés à la Mairie de St-Aubin).
|